UNE DEUXIÈME JOURNÉE LOURDE EN ACTIVITES POUR LE « SOMÈ SIKOLOJI POU LAPÈ » AU CAP-HAITIEN

Le 13 janvier 2023, a été la deuxième journée consécutive du « SOMÈ SIKOLOJI POU LAPÈ » organisé en hybride par L’Association Haïtienne de Psychologie et d’autres partenaires au local de Lakou Breda du 12 au 14 janvier 2023 au Cap-Haitien. Cette deuxième journée a été beaucoup plus chargée que la première.

9H30AM: L’activité démarre avec les mots de bienvenue du Maître de cérémonie, le Psychologue Guesly Michel. Toute suite, il a fait appel aux Panélistes à monter sur scène pour intervenir autour du premier sujet du jour « Pourquoi la consolidation de la paix est-elle nécessaire »? Ainsi, le modérateur de ce panel est le Docteur Jeff Matherson CADICHON (PhD), il a introduit les Panélistes Yanick MWE MUTANI, Valeska MAURICE, Florence SAINT-JEAN (PhD) et René Junior DOMERSANT qui vont aider à mieux comprendre la complexité des problèmes et les conflits sociaux. Le panéliste René Junior DOMERSANT a donné des statistiques, des approches stratégiques, systématiques, structurelles et stylistiques dans le domaine pour les étudiants en psychologie.  Dans l’ensemble, ce panel était très riche en informations. Les interventions étaient satisfaisantes et facilement compréhensives pendant soixante (60) bonnes minutes. La dernière panéliste était Florence SAINT-JEAN (PhD), elle a donc intervenu sur « Comment travailler sur notre bien-être » pendant 15 minutes. Quatre questions ont été posées par les Participants présents dans la foule et une par un Participant à distance par Zoom. Toute suite, c’était le temps d’une pause de trente minutes.
11h-11h30AM: Une collation a été servie pendant cette première pause.

11h30AM-12h30PM: Quatre (4) ateliers au choix pour les participants ont été présentés par différents intervenants sur des sujets divers, dans plusieurs endroits sur la cour. A l’auditorium, le Dr. Ernest BARTHÉLEMY intervenait sur le sujet « Konnen sa ki anndan tèt ou », ceci a accumulé le plus de personnes (50 environs). Deux autres ateliers très distanciés se tenaient en même temps sur la cour. Plus haut dans l’espace en pente de Lakou Breda, c’était avec la Physiologue Béatrice TURIER qui enseignait sur le sujet « Devlope lapè nan kè nou, devlope lapè nan tèt nou » Elle a réuni une trentaine de personnes environs, et l’autre le Dr. Kevin WASHINGTON et autres collègues psychologues intervenaient sur le sujet « La paix mondiale et la pratique de la guérison communautaire – coalition mondiale pour la santé ».  Cet atelier avait plus d’une vingtaine de personnes et présenté en deux langues (anglais et créole). Le dernier atelier se tenait dans une salle avec Kareen ULYSSE, Vladimir BELIZAIRE et Charlotin RICHARDSON sur un sujet très animé « Discussion avec des organisations travaillants dans des milieux difficiles ». Par un premier regard, on pouvait estimer une trentaine de participants. Au fait, tous les ateliers étaient édifiants, tout le monde voulait être dans tous les quatre en même temps après le partage des commentaires. En quelque sortes, les Étudiants en Psychologie particulièrement ont beaucoup amassé en termes de connaissances.

3 heures-3 heures 30: Un repas a été offert au grand public et qui a servi aussi de pause.  Après ça à partir de 3hres et demie, de nouveaux ateliers ont recommencé et d’autres panels ont eu lieu dans divers endroits de la cour, toujours sur des sujets variés. Il faut signaler la présence importante de la Psychologue Roseline BENJAMIN, mère du défunt Michael BENJAMIN à cette première édition.  Elle a intervenu sur le sujet « Que signifie la consolidation de la paix, et comment fonctionne-t-elle dans la communauté » sur un panel commun avec sa fille Mélodie BENJAMIN, Louis-Henri MARS, et Pascal Nery JEAN-CHARLES.

L’éminent Professeur Wander NUMA a fait dans l’après-midi aux environs de 5 heures, une exposée magistrale extraordinaire sur l’importance de la psychologie en Haïti. Il s’est réjoui de l’initiative qu’il avait prise en 2011 de mettre sur pied une Faculté de Psychologie à l’Université Franco-haïtienne du Cap-Haitien (UFCH) dont il est le fondateur et recteur. Selon lui, après le séisme du 12 janvier 2010, le pays comptait malheureusement très peu de psychologues.  En dépit du fait que la quantité de Psychologue en Haïti actuellement est largement insuffisante, il se dit heureux de l’importance que cette discipline commence à prendre dans le cœur des haïtiens. Il continue à encourager plus de gens à venir étudier la psychologie à l’UFCH. Cependant, Il a fait ressortir la transversalité de la Psychologie sur le plan professionnel.  Un Prêtre peut-être aussi un Psychologue ou du moins doit se faire accompagner d’un Psychologue, un Hougan surtout a besoin d’étudier la psychologie, toutes les Institutions publiques ou privées ont besoin nécessairement la présence d’un Psychologue a martelé le Recteur Wander NUMA (Phd).

Cette deuxième journée a été encore une deuxième grande réussite pour le « somè sikoloji pou lapè » qui a terminé vers 6 heures du soir.

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PREMIÈRE JOURNÉE RÉUSSIE DU « SOMÈ SIKOLOJI POU LAPÈ» AU CAP-HAITIEN.

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