LE FÉMINISME, UN ÉTERNEL COMBAT

Généralement, l’homme ne se contente pas de son bien-être physique et psychique. Animé par le désir, il se lance à la quête d’une satisfaction absolue et durant toute sa vie, celle ci s’organise, inconsciemment ou non sans pour autant se soucier de son impact sur son entourage. Cette recherche égoïste et incessante se manifeste par le profit ou l’avantage qu’il escompte de l’acte posé et peut être sujet à de nombreux tourments chez autruis.

En plein milieu du 21ème siècle, suite à de nombreux constats, on  remarque encore cette présence d’infériorité pour laquelle on a jadis lutté contre, à l’intérieur des sociétés. Toutefois, les femmes sont celles qui, en dépit de leurs nombreux efforts, finissent toujours par être rabaissées, rejetées, réduites en instruments de plaisir et dites inférieures aux hommes. Et ces derniers, pour assouvir leur besoins et atteindre leur bonheur, agissent volontairement ou non, à l’encontre des valeurs des femmes, ce qui a automatiquement des effets néfastes sur leur vie. Elles sont et ont été l’unique sujet d’abus, victimes d’objectification sexuelle (celle ci a lieu lorsque le corps ainsi que les fonctions sexuelles d’autrui sont séparés d’elle, et sont sous la tutelle d’un autre, les réduisant au statut d’objets) et d’harcelemnents, ce qui peut-être perçue comme une déshumanisation et une violation de la morale (un ensemble de principes tenues pour inconditionnellement valables), car aussitôt qu’une personne devient un objet d’appétit pour l’autre, tous les liens moraux de dissolvent et cette dernière n’est qu’une chose dont on use et s’en sert facilement.

Autre fait d’être mises au plus bas de l’échelle, leur vie se résume quotidiennement à cuisiner, faire le ménage, prendre soin de leur mari et leur faire plaisir au lit. Ces tâches impérieuses ne font que les annhiler. En abandonnant leur rêve et leur destiné, elles perdent leur raison d’être, et finissent par cesser d’exister bien que leur corps soit toujours en fonctionnement. D’où l’émission de diverses réflexions au cours des années: L’objectif de la vie d’une femme serait-ce uniquement de s’occuper d’un homme, d’un enfant? Son rêve ne serait-il pas de devenir “HOMME” êtres libres et égaux en droit et en devoir? Ne sommes nous pas Homme naturellement, femme de genre et homme de genre, ne faisons nous pas qu’un? Pourquoi être considérée comme un instrument dont on s’en est lassé? Pourquoi être utilisée pour satisfaire les différents fantasmes de l’homme? Et tant d’autres encore.

Les précédentes perspectives montrent évidemment les effets néfastes que peut avoir la cupidité d’un homme assoiffé de bonheur et de plaisir sur la femme.

Nombreux sont ceux qui utilisent les autres ou de nombreux stratagèmes pour atteindre leur objectif, bien que les vertus se perdent dans les intérêts comme les fleuves dans la mer, tenter d’avoir une vraie connection,une vraie relation sans espérer des avantages ou des profits en retour réduirait les risques d’abus, d’objectification et d’utilitarime.

De plus, on ne doit en aucun cas oublier que l’inferiorité des femmes est une notion qui fut inventée par les hommes; elle n’est pas l’écho d’une loi naturelle, affirma Suzanne Lacore, de ce fait, lutter pour une égalité de sexe durable,pour le respect du corps et du soi d’autrui serait la réponse à toutes sortes de réflexions sur le comportement de l’homme envers les femmes.